1. |
||||
Les cavées de la désolation
Illuminant ces nuits froides et glacées
Plusieurs fragments de roches s’abattirent des cieux
Comme d’éclatantes larmes de feu…
Par milliers, ils s’écrasèrent… sous mon regard désespéré
Regardant l'horizon…
Ces rouges sanglots devinrent rapidement la souffrance
Terreur d’une sombre terre
Remaniant sans cesse ma vision de ce monde
Les plaines se transformèrent en de vallées profondes
Scrutant cet affront, vinrent les frissons…
« Tant sont tombés à combattre au firmament ! »
J'aperçus tant de corps asséchés, dépouillés de chair
« Tant sont tombés sous la violence des géants ! »
Victimes des cieux et de leurs haines, grondant ma triste colère…
Admirant l’horreur, hurlant à perdre raison…
Alors le feu du ciel invoqua sa semblable dormant sous terre
Et sans relâche la lave coula sur nos anciennes pierres…
Détruisant par ce feu la véhémence des guerriers
Cette sombre vision d'horreur me figea à jamais…
|
||||
2. |
Drahkk
03:57
|
|||
DRAHK
DRAKKEN
Seigneur des ténèbres et de l'univers
ANHAK DRAKKEN AGHNAHIR HURTH
ANHAK DRAKKEN AGHNAHIR HURTH
DRAKKEN
L’antique ordre mettra bas, lors il sera trop tard pour que renaisse l’espoir !
DRAKKEN
Ils sont les seigneurs de la lumière
Ils sont les seigneurs des ténèbres
Ils sont les seigneurs de l’univers !
Ils se sont brûlés aux soleils
DRAKKEN
Et lorsque le dernier sera déjà tombé, le monde ne sera plus ce qu’antan il fut !
Un voile obscur assombrira notre vue et ils retourneront dans leur royaume agonisant !
ANHAK DRAKKEN AGHNAHIR HURTH
ANHAK DRAKKEN AGHNAHIR HURTH
HURTH
|
||||
3. |
Pleurs Infâmes
04:43
|
|||
Pleurs Infâmes
Glacé par ce triste vent, descendant des monts noirs
Marchant, trébuchant entre les branches et les racines nues
Errant, transi de froid, cherchant une flamme bien entretenue…
Les cieux glissant lentement sur tes pas fugitifs, grondent…
L’horizon incertain te révèle de mornes fumées, ces volutes d’espoir
Réveillent en toi la folie
Le ciel te rejoint avec ses larmes blanches de marbre
Seuls les éclairs de colère illuminent cet obscur firmament
Guidant, sur cet infâme sentier tes pas chancelants.
Tu cours et tombes dans cette neige ensanglantée
Tu rampes et cries sur ce sol gelé
Tes yeux se ferment, de discrètes larmes coulent sur ton visage
Brusquement tu glisses et tombes sur cette terre sans âge…
Couché sur cette nappe blanche cristalline, l’espoir s’évanouit
Et lentement tu meurs dans ce linceul éblouissant.
|
||||
4. |
Lueur de désespoir
07:21
|
|||
Lueur de désespoir
Les mornes membres décharnés
Se meuvent en une sombre danse
Macabre et pourtant si magnifique
Puissance végétale, être immense
Sur cette pierre maintes fois millénaire
Marquant l’entrée de ce cairn intact
Et ancestral, une ombre se détache
Majestueux saule pleureur de l’hiver
Il pleure, conscient de ce qui se meurt
La neige lisse et pure sera foulée
Ils le tailleront, le brûleront, il sera déraciné
Et la terre fertile ne produira jamais plus que laideur et douleur
Les pires parasites, les dévoreurs de vie
Ne sont pas ceux grouillant sur ses branches
Et au cœur de son tronc pourrissant
Ils viendront…
CEUX QUI MERITENT DE MOURIR !
Ne peuvent-ils garder pour eux maladie et trépas ?
Quelle innommable, quelle hideuse infamie
« Entendez-moi vous qui périrez
Que la terre s’effrite, que la campagne gronde
Sous d’implacables torrents, mourez êtres immondes
Regardez-moi vous qui périssez !
Infidèles, misérables, créatures rampantes
Pleurez de terreur, hurlez de détresse !
Admirez votre avenir résolu »
|
||||
5. |
Ruine oubliée...
04:59
|
|||
Ruine oubliée…
Forteresse du peuple tu fus, aux guerres sacrées contre l’impie
Un haut rempart où nul infidèle ne posa pied
Splendeur, tu rayonnes aux horizons de nos terres
« A nos glorieux morts des champs de bataille
Gravissant ce calvaire et ses sanglants chemins
Ecoutez la clameur qui sort des hécatombes »
Sur l’ancien lieu de guerre l’armée fut balayée
« Ossements qu’animait un fier souffle naguère »
Membres épars et débris sans nom nourrissent
Maintenant un paysage aux lueurs de l’aube…
Du haut des tours de garde, jadis resplendissantes
Observant le monde renaissant dans la décadence
Ta mort lente et déliquescente
Amènera au temps l’oubli de ton glorieux passé
Mais sache que le guerrier qui défendit ta vie
N’aura en son cœur assombri
Que le souvenir éternel où tu resplendis
|
||||
6. |
||||
Et les cieux s’assombrirent…
L’aube, morne et silencieuse, se leva lentement sur cet obscur ravage
Contemplant ces crimes, qui offrirent tant de sang, à cette terre vengeresse
Horreur, commise par des noires lames emplies de détresse,
Tourmentant inexorablement les vies de tous âges.
Des lumières éphémères alors éclatèrent aux noirs horizons
Les bois, sauvages, semblaient murmurer…
Les chênes millénaires, sous ces éclairs, semblaient se déplacer…
Créant l’effroi des rares survivants ayant encore la raison.
La foudre régnant, gronda… dans des cieux souriant aux grêles rivières
Nourrissant sans relâche une Loyre, sombre et haineuse,
Arrachant, massacrant de ses flots, les frêles barrières
Des armées passées, devenues errantes, ténébreuses…
La fureur outrepassée, le paysage fut ravagé, remanié…
Les sombres forêts renaissaient à nouveau aux sommets.
Mais au loin, sur des cadavres, flottant, pourrissant loin de leurs tombeaux.
Le crépuscule vit s’abattre lentement des milliers de sinistres corbeaux…
|
||||
7. |
Les Noires Lames de Seyr
06:16
|
|||
Les Noires Lames de Seyr
Lentement, agonisantes, sortirent de cette sombre terre de Seyr
Où l’effort des hommes de guerre, qui creusèrent…
Sauvagement !
Aveuglément !
Transformant nos plaines et nos monts en lugubre étendue
Détournant la Loyre avec ses flots inouïs qui furent vaincus
Noires Pierres des entrailles de notre triste terre
Sans relâche ils vous brûlèrent et torturèrent
Frappant vos obscurs corps incandescents
Prenant forme, sous les coups, lentement…
Riant, sournoisement dans les ténèbres…
Ils ne voient pas leurs présages d’honneurs funèbres…
Fières, les lames noires sont hérissées aux horizons de Seyr
Hurlant contre l’ennemi qui jadis les vainquit sur leurs terres
Tuant ! Agonisant !
Massacrant ! Pleurant !
Ainsi sous la lueur d’une chimère, le sang froid de la guerre
Nourrit maintenant cette sombre terre de Seyr !!
|
Streaming and Download help
If you like MALCUIDANT, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp