1. |
Tristesse
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I. Tristesse
Au loin, le ciel enfin s'assombrit
Et le silence d'une sombre nuit hurle à nouveau
Là, tapit, l’immondice décadence guerrière observe
Un tronc gît à terre et sous ses derniers soupirs
Le misérable pleure le paysage dévasté
Là où de majestueuses forêts dominaient
Ne restent plus que noires fumées et rochers brisés.
Apparaît alors dans cette place dévastée
Soutenue par quelques doyens des forêts,
Les chênes dont le feu ne pût brûler racines
Une ruine de pierres noires ornées de couleurs maudites
Resplendit de l’éclat de l’astre sœur.
Assis, sur cette terre brûlée, une ombre emplie
De tristesse et de haine contemple à l’horizon
L’armée dévastatrice et hurle à la nuit.
« Par la mort, la triste vengeance ne sera
Que mon seul réconfort, annihilons nos ennemis. »
De sa légitime victoire dépend l’avenir des terres Malcuidantes.
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2. |
Invasions Impies
06:33
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II. Invasions impies
Gisant, mort mais rêvant sur cette terre couverte de sang
L’âme vengeresse, face aux hordes, est tombée
Honneur et gloire à celui qui se battit jusqu’à lame brisée.
Piétinant, amputant, son corps ensanglanté et souffrant
Gonfanon levé aux vents, les peureux se défendant par milliers
Avançant sans rancœur sur ces terres dévastées.
Seigneur et Maîstre des bords de Loyre
Voit au matin les flots rougeoyants emplis de désespoir.
Qui des plaines sans nom s’écoulent du nord…
Contrées de nos frères qui, envahies par l’impie,
Sont à jamais devenus de nouveaux ennemis.
L’ancienne paix est pour l’histoire révolue à la mort.
Seigneurs et Maîstres des bords de Loyre
Allons, dans la pénombre du soir…
Allons, portés par le courant et le vent…
Allons pour le renouveau du Malcuidant.
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3. |
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III. …Et la complainte se tût…
Les Maîstres de Seyr sous les eaux, le ciel
Arrêta de pleurer…
Et des hauteurs retentit une plainte
Interminable,
Imprégnée de folie, pesante…
Lancinante…
De la crainte à l’obsession, les misérables
Dont les pères furent milliers et légions
Débarrassés de toute réflexion, mais
Rejetant les anciennes visions
Prièrent un nouveau Dieu « seul véritable »
Et l’imposèrent en ces contrées, renommées
Terres Malcuidantes.
Ce jour, la complainte se tût
Et les montagnes noires, haussant leurs
Etranges épaules, se détournèrent
Finalement de l’humanité
Et plus jamais ne laissèrent un homme
Piétiner leur sol, devenu sacré.
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4. |
Vestige de Tradition
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IV. Vestiges de tradition
Les montagnes noires, filles de terre, pleurent
La forêt, aussi verte et pure qu’une aurore, brûle
A nouveau, les misérables empiètent sur le domaine de Seyr.
Esprits impies, sans raison et pour peu de gloire
Marchent à pas cadencés, les yeux fermés…
Le souvenir du passé, où milliers et légions disparurent
Sous les eaux, punition de la tumultueuse Loyre, à voir
Leurs chaumes et villages engloutis ne leur avait pas suffi.
Vestiges de tradition, les arbres des forêts sont abattus
Les hordes se reconstituent pour la guerre…
Seuls quelques seigneurs refusent cette soumission
Où le seul ennemi de l’homme n’est que l’homme
… Chétifs, peureux et aveugles ils combattent
Un ennemi qui fût jadis leur frère.
Tristes terres, noirs desseins, voit la décadence
Yeux sombres contempler cette nouvelle guerre
Qui à jamais vous nourrira de son sang...
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5. |
L'Hymne de la Ghilde
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V. L’hymne de la Ghilde
Immortel comme la fierté des montagnes noires
Le Malcuidant règne sur ses terres,
Il règne ici, il règne en mer
Et dans la Loyre, il règne sur Seyr
Où furent noyés ces tortionnaires.
Mais bientôt des voix s’élèvent et hantent les bois…
Des êtres impies, hérétiques ou en quête
D’une ancienne sagesse
Réunis autour d’un feu prononcent les
Paroles interdites
Une lumière nouvelle éclaire alors les vivants…
Fascinant la populace, se répandant à la
Vitesse du vent, des hautes collines aux
Mornes plaines
La chanson de Seyr exhorte les peuples à
Se libérer du joug Malcuidant
Contre son clergé, contre sa horde barbare…
Elle deviendra leur hymne,
L’hymne des hérétiques
L’hymne de la Ghilde.
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6. |
Tyrannicides
07:47
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VI. Tyrannicides
Tyran sans puissance vois la fin de ton règne
Car de nos mains la mort deviendra ta seule compagne.
Hérétiques, voici comment tu nommas les insoumis
Vois donc à l’aube noire la puissance de l’hérésie
Qui portera sur ton trône, le règne du Malcuidant
Tyran regarde tes légions et leur anéantissement.
Tremblez esprits impies, hurlez…
Car de toutes parts l’étendard maudit resplendit
Tremblez charognes sans âme, hurlez…
La terre nourrie des défunts corps de l’ennemi
Peut maintenant goûter le sang maudit.
Le ciel a fini de pleurer et les rochers brisés
Sont de nouveau posés au sommet
De nos monts noirs, sur le flanc, les bois
Ont recommencé à pousser pour honorer la tradition.
Tremblez esprits impies, hurlez
Car de toute part la forêt resplendit…
Tremblez, hurlez, disparaissez…
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7. |
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Par Milliers et Par Légions.
Noir château des noires montagnes,
Dans ta haute tour emprisonné
Par la meurtrière la pâleur de la lune
Me montre toute l'inanité de l'humanité
Le Malcuidant, ainsi qu'ils me nomment,
Regarde au loin et, sortant de la nuit,
Une grande armée se rapproche des geôliers
En rangs serrés
Et les flammes des torches illuminent le cœur de la nuit…
" saultez hors des abismes noirs,
Des obscurs infernaulx manoirs
Tous puans de feu et de souffre,
Deables sortez de vostre gouffre
Et des horribles régions ;
Par milliers et par légions…
…venez entendre mon procès ! ! !
" Par milliers et par légions
Par milliers et par légions ! ! !
Mes serviteurs, un si long voyage, une marche
Vers la gloire traversant d'hostiles territoires…
Mais rien n'est plus beau que cette armée de dévots,
Rien n'est plus grand que la ferveur des manants…
Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours,
Les canons formaient une harmonie
Telle qu'il n'y en eu jamais en enfer…
Noir château des noires montagnes, si fier,
Si haut, ta grandeur est mienne
Les hommes tombent de tous côtés,
Par les canons et par l'épée
La bataille dure depuis des heures,
Ce monde obscur entrevoit l'horreur
Il ne reste guère que quelques soldats
Se battant encore, conservant la foi
De braves soudards m'ouvrent la porte,
Grande est ma haine, sur eux elle déborde
Je suis maintenant libre dans cette sombre demeure,
Une arme à la main et j'exterminerai…
Par milliers et par légions ! ! !
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8. |
Carnet de Guerre
05:29
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Carnet de Guerre
Hors du sinistre Château, pas d'abris,
seule la Mort, l'échafaud…
Partons faire la Guerre à l'Aurore,
détruire du Donjon l'haïssable décor…
Hors du sinistre Château, pas d'abris,
seule la Mort, l'échafaud…
Dix mille nouveaux Soldats réunis pour ma Gloire,
mon Diktat…
" Pour ma Gloire, mes Serviteurs,
suivez mes ordres si destructeurs. "
" Qu'un Vent de Folie meurtrière évince de leurs Esprits le préjudice de l'Horreur … "
Allons, à coups de Sabre, de Canons, émander les Ennemis ; allons, ensemble, atrocement massacrer les Insoumis "
Par la Mort,
Compagne éternelle de la Guerre,
De la Tristesse, des Pleurs,
de l'Agonie, de la Douleur
Le Malcuidant pourra enfin goûter au plaisir de la Vengeance!!!
Hors du sinistre Château, pas d'abris,
seule la Mort, l'échafaud…
Contre la Vie, à la Guerre, pour la Mort ;
Que tous périssent dans l'effort …
Malgré le Vent, la Pluie, le mauvais Temps,
Il sourit, montrant des Crocs à la Nuit …
En ce Lieu où, dans le Noir de sa Victoire,
seule la Blanche Innocence des Croyants resplendit encore… Malgré le Vent, la Pluie, le mauvais Temps,
Il sourit, montrant des Crocs à la Nuit …
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9. |
Non Serviam
06:16
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Non Serviam
Esseulé, sans remords ni regret,
tout m'a fui, du Chaos à la Nuit…
De l'autre coté de ce mur, derrière ces barreaux,
existe toujours mon domaine…
…si loin…
Loin d'ici un Monde de brouillards
Une Eclipse pour la Vie où tout est peint en Noir…
J'y suis le seul Maître
Et cela ne peut changer
Non serviam, je ne servirai pas…
Par la force on voudrait me pousser à obéir,
à perdre ma Dignité
Mais même face à la Mort rien ne m'y fera renoncer…
NON SERVIAM ! ! !
De sombres Nuages recouvrent la Vallée,
bientôt l'Orage va éclater…
Pleurez Nuages, gonflez les Rivières, faites-moi fuir…
Que cet infâme tas de Pierres,
ce magnifique Château, croule sous les Eaux…
Pleurez Nuages, gonflez les Rivières, faites-moi fuir…
Que le Torrent de Boue réduise les infidèles
à l'Asservissement dans lequel ils voulaient m'entraîner…
Les Pierres s'effondrent, emportées par le Courant
La Geôle se disloque sans résistance…
Et le Ciel, si sombre, apporte la Délivrance
Du Chaos, de la Nuit, des Ténèbres à l'Infini…
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10. |
La Malédiction
05:11
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La Malédiction
" Dans la Nuit les mornes Plaines, les hautes Collines,
les Terres Humaines songent à ton Deuil mais toutes te craignent…
Long fil noir de France ; les âges ont vu flotter les cadavres des Damnés, sur tes rives les Charognes pourrissent…
Puisse la Lune et son éclat intense
se refléter dans tes Eaux pour l'Eternité,
Loire puisses-tu, dans tes terribles colères,
noyer tout ceux qui m'ont contrarié…
Monte toujours plus haut sur leurs Terres,
détruis leurs toits, Maisons et Chaumières ;
Dans ta tourmente telle une Machine de Guerre,
Engloutis les Hommes et leurs portes Misère
Engloutis les Hommes et leurs portes Misère !
" Ainsi parla ce sombre fou, Malcuidant maudissant tout…
Et ce Soir, nul Désespoir, pas de Barreaux,
seule la fraîcheur de l'Eau…
La Loire devint l'Ennemie des Hommes,
submergeant leurs Habitations, engloutissant leurs Villes,
détruisant leurs Espérances…
La Loire devint l'Ennemie des Hommes,
montrant, enfin, toute sa Force !
Maudissant tout, maudissant TOUT !
Le Bien, le Mal, tout est égal…
Et ce Soir, pour Eux aucun Espoir, pas de Pitié, aucun Epargné…
Dans la Nuit les mornes Plaines, les hautes Collines,
les Terres Humaines songent à ton Deuil mais toutes te craignent…
Long fil noir de France ;
les âges ont vu flotter les cadavres des Damnés,
sur tes rives les Charognes pourrissent.
En Elle, la Vie Eternelle T'est accordée,
le Souvenir Immortel du Malcuidant…
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11. |
Une Pluie D'acier
04:08
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Une Pluie D'acier
Sous un déluge de feu, entre les coups de mortiers ;
Notre seul abri nous l'avons creusé,
et tels des rats nous y sommes terrés,
depuis des semaines, des mois, des années…
L'assaut est donné, avançons sans se retourner
sous les barbelés, entre les mines, sous une pluie d'acier…
Les balles perforent les corps ; nous rampons dans le sang…
Les obus nous réduisent en bouillie
qui s'écoule lentement entre bosses et creux…
Dans ce sinistre chaos,
les vivants ne sont que crasse et angoisse…
A l'attaque ! ! !
L'assaut est donné, avançons sans se retourner
sous les barbelés, entre les mines, sous une pluie d'acier…
sous… UNE PLUIE D'ACIER ! !
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